La vaccination serait le moyen d’un retour à une vie normale. Nous avons recueilli le témoignage d’Alsaciens ayant franchi le pas, que ce soit par choix ou par obligation. Nous avons ainsi interrogé Priscillia, 25 ans, étudiante infirmière ; Aurore, 24 ans, qui prépare le diplôme pour être professeur des écoles et enfin Jean et Marianne 85 ans retraités.
Le vaccin, une libération ?
Nous avons voulu tout d’abord savoir si la vaccination avait changé quelque chose dans leur comportement au quotidien. En effet, on pourrait croire qu’une fois l’injection passée, ce serait le retour à la normale : raté ! Ils nous ont unanimement assuré respecter scrupuleusement les gestes barrières avant leur vaccination et celle-ci n’a rien changé ! En effet, comme le rappelle Priscillia, il faut compter environ quinze jours avant que la vaccination ne soit efficace et elle ne permet pas de s’affranchir des gestes barrières ; il faudra donc encore patienter avant de pouvoir se passer du masque et retrouver les grandes tablées qui nous manquent tant.
Comment se passe la vaccination ?
Nos trois Alsaciens ont été vaccinés à trois endroits différents. Notre couple de retraités a reçu ses injections chez son médecin traitant habituel. Aurore, quant à elle s’est fait vacciner en EPHAD où elle travaille occasionnellement et Priscillia s’est fait vacciner dans un centre de vaccination à Mulhouse.
Malgré des lieux totalement différents, le protocole reste le même : simple et rapide. Néanmoins, certains médecins recommandent de plus en plus régulièrement la prise de paracétamol avant l’ injection afin de minimiser d’éventuels effets secondaires.
En effet, nos trois Alsaciens ont tous subi un certain nombre d’effets secondaires. Si Aurore était la plus épargnée avec « juste » une bonne fièvre accompagnée de frissons et de courbatures, nos autres interviewés ont moins bien supporté leur injection. Priscillia a pensé les éviter, car pendant 24h tout allait bien.
En revanche, elle a eu de la température, des maux de tête et une grande fatigue qui l’a fait dormir 12h non-stop. Quant à notre couple de retraités, les effets secondaires furent plus modérés. Monsieur n’a rien eu du tout, en revanche, Madame a ressenti une forte douleur dans le bras. Cela a commencé en partant de la zone d’injection pour finalement remonter dans l’intégralité du bras.
Aujourd’hui, elle ne peut plus se coucher sur son bras douloureux, néanmoins, elle le prend avec philosophie et se dit qu’au moins « ça montre que ça agit ». On espère pour elle que tout va bien vite rentrer dans l’ordre.
La vaccination : un réel choix, ou une obligation ?
Aujourd’hui, se faire vacciner reste encore un dilemme pour beaucoup d’entre nous!. Entre appréhension et volonté de retrouver sa vie d’avant, il n’est pas évident de se décider.
Si nos trois Alsaciens n’ont pas d’appréhension particulière sur les vaccins en général ,notre future infirmière a tout de même émis quelques réserves sur les vaccins pour lutter contre la COVID-19 :le manque de recul sur les potentiels effets à long terme notamment. Néanmoins, pour avoir vécu le virus il y a quelques mois, le fait de se faire vacciner est pour elle le moyen de s’en débarrasser et de pouvoir retrouver les soirées avec ses amis et sa famille. Cependant, elle a précisé que pour elle, il n’était pas envisageable d’être vaccinée avec l’AstraZeneca et elle a choisi ce centre de vaccination spécifiquement car il lui permettait d’avoir un vaccin ARN messager en l’occurrence le Pfizer.
En revanche, Aurore, Jean et Marianne font pleinement confiance aux scientifiques et estiment que si les vaccins ont été validés par la Haute Autorité de santé (HAS), c’est qu’ils ne sont pas néfastes pour leur santé ou à défaut que le rapport bénéfices-risques est en leur faveur.
Ils n’ont donc pas hésité grandement à se faire vacciner, notre étudiante au Pfizer et notre couple de retraités au Moderna. Là, encore, il s’agit de vaccin ARN messager.
La prochaine étape de votre vaccination ?
Jean et Marianne ont été les premiers à pouvoir se faire vacciner et ont déjà eu leurs deux doses. Maintenant, il s’agit de se reposer en attendant de pouvoir retrouver leurs enfants et petits-enfants en tout sérénité.
Aurore , dans quelques semaines recevra sa seconde injection en espérant que cela lui permettra de pouvoir voyager tranquillement dès que possible.
En revanche, Priscillia quant à elle, puisqu’elle a eu la COVID-19 avec perte de goût, de l’odorat et grande fatigue, elle va pouvoir se contenter d’une dose pour le moment. En effet les directives préconisent qu’une seule injection soit faite pour les personnes ayant contracté le virus. Donc si une deuxième injection doit être réalisée, ce sera dans six mois ,durée théorique durant laquelle les anticorps sont présents.
Et maintenant LA question essentielle : comment mangez-vous votre bretzel ?
Il y a visiblement autant de façon de manger sa bretzel que d’Alsaciens !
La version light : Priscillia mange sa bretzel nature et enlève les grains de sel.
La version gratinée : une bretzel pour Aurore se mange gratinée avec plein de fromage et pas autrement.
La version gourmande : Jean et Marianne quant à eux nous proposent une version encore plus gourmande, ils coupent leur bretzel en deux et ajoutent une couche de beurre avant de la manger.
Vous vous êtes faits vacciner ou pas ? Vous voulez partager votre avis ou votre expérience ? Dites le nous !
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